Horaire

Le Parc de la Croix

En octobre 2024 paraissait mon livre « Notre cerveau à tous les niveaux. Du Big Bang à la conscience sociale » (Écosociété), fruit de quatre années de travail inspirées de mes billets de blogue hebdomadaires sur les sciences cognitives et de mon site web sur le fonctionnement de base du cerveau humain. Mais malgré la forme dialoguée du livre et tous mes efforts de vulgarisation scientifique, les thématiques abordées, vastes et complexes, font que ce bouquin n’est pas tout à fait ce qu’on pourrait appeler une « petite lecture d’été pour la plage », comme me l’ont fait remarquer certaines personnes.

En particulier, les liens entre son contenu neuroscientifique (la façon dont on pense aujourd’hui les rapports intimes entre corps, cerveau et environnement) et l’impératif d’une transition écologique et décroissanciste radicale n’apparaît peut-être pas évidents pour tout le monde. En m’inspirant de la dernière rencontre du livre basée sur un flashback à l’édition 2018 du festival Virage, j’essaierai donc de montrer que ces liens sont nombreux et fondamentaux, du moins pour moi !

Seront ainsi mis en lumière plusieurs « points aveugles » qui nous maintiennent dans le système économique actuel et ne rendent pas les choses faciles même aux gens les plus progressistes. Et c’est là où des questions comme les suivantes ne sont peut-être pas étrangères à ces blocages classiques. À quoi sert un cerveau, à la base ? Qu’est-ce qu’une habitude ? Quel accès avons-nous vraiment aux motivations qui nous poussent à l’action ? Qu’est-ce qu’une émotion et pourquoi elles teintent le moindre de nos raisonnements ? Comment le langage symbolique change tout dans notre façon de fonctionner socialement, mais rien à notre vieille physiologie sous-jacente ?

On débouche alors sur une conception résolument incarnée et située de notre cognition où l’environnement dans lequel on baigne pénètre en nous à notre insu beaucoup plus qu’on pense. Et peut nous tirer autant vers le pire ou le meilleur à cause de notre long développement et la grande plasticité de notre cerveau. On arrive ainsi à une conception de l’être humain qui tourne (enfin!) résolument le dos à toutes formes de dualisme, que ce soit sujet / objet, cerveau / corps, émotion / raison ou nature / culture. La personne humaine pouvant être vue comme un système dynamique complexe qui « n’exploite plus des ressources » mais fait partie intégrante du monde vivant et symbolique qu’elle fait émerger en partageant sa subjectivité avec celle des autres. À partir de là, il me semble que certaines choses redeviennent possibles…

Le Pré Fleuri (Auberge du Jardin)

Dans cet atelier participatif, nous réfléchirons aux enjeux pratiques qui concernent la mise à l’échelle des communs et leur potentiel de transformation. Nous commencerons par un tour de salle visant à partager des exemples de communs dans différentes sphères d’activité et territoires au Québec: jardins collectifs, bâtiments récupérés, coops d’habitation, monnaies locales, etc. Ensuite, nous présenterons une série de problèmes et défis rencontrés par les communs: multiplicité, pérennité, rapport aux marges, relations avec les institutions, etc. Des discussions en sous-groupe d’une durée de 30 minutes permettront d’approfondir la réflexion sur ces thématiques. Dans un deuxième temps, nous reviendrons en grand groupe et aborderons des pistes d’action pour favoriser un changement d’échelle des communs. Comment passer des communs locaux à un “écosystème des communs” plus vaste? Comment tisser des alliances, mettre en réseau ou fédérer les communs à grande échelle? Cette discussion d’une durée de 30min sera organisée avec la méthodologie du fishbowl.

La terrasse (Auberge du Jardin)

Dans le contexte de la montée du fascisme et du protectionnisme économique, la réponse de nos gouvernements démontre clairement sa complicité dans l’expansion de l’industrie pétrolière canadienne. Du Prince Rupert Gas Transmission (PRGT) pipeline à la ligne 9b d’Enbridge en passant par la résurrection de GNL-Québec, tout porte à croire que l’on pompera du pétrole jusqu’à ce que tout brûle. Partout où les oléoducs serpentent, il y a aussi des gens qui résistent et désobéissent. Cette conférence fera état des lieux des luttes contre les projets pétroliers existants et nouveaux au Canada et mènera à des réflexions stratégiques pour faire front et gagner du terrain.

Espace famille (Terrain de balle)

Cet atelier s’adresse aux parents qui cherchent à mieux comprendre les stéréotypes de genre et les processus qui les construisent, pour arriver à mieux les déconstruire. Cet atelier offre un espace pour apprendre, échanger et s’outiller sur le sujet des stéréotypes de genre à l’enfance.

La Gousse – Espace détente

Le parc de la Croix

Cette table-ronde initiée par les Gaïardes (groupe eco-féministes) a pour objectif, dans un premier temps, de partager entre personnes vivant ou se sentant solidaires d’épisodes oppressions, en particulier provenant d’hommes qui prennent beaucoup de place dans nos mouvements (et de réseaux qui soutiennent ces hommes), au détriment de femmes. L’objectif n’est pas de pointer des personnes mais plutôt de mettre en commun des situations et identifier des patterns.

Le second objectif est de partager des pistes de solutions, pouvant permettre de modifier ce type de situation et de valoriser les voix féminines dans nos mouvements. Les Gaïardes pourront, par exemple, témoigner d’actions concrètes opérées cet hiver à Montréal dans le cadre du procès des arrêtéEs de Valéro.

La table ronde permettra de partager des ressentis et des expériences pouvant être sensibles. L’animation veillera avec les participantes à assurer un espace de soutien et d’accueil sécuritaire et il est possible que l’activité soit non-mixte.

En fin d’atelier, les participantes pourront confectionner une broche Gaïarde, symbole de notre vivacité, notre résilience, et notre volonté à prendre soin de la Terre et les unes des autres.

Le Pré fleuri (Auberge du Jardin)

Récit d’un mouvement citoyen issu des difficultés de dialogue sur la sauvegarde du caribou montagnard avec le milieu politique et économique local, sur le processus de protection du territoire en 2024, sur les coupes forestières et la proposition d’un nouveau régime forestier en lien avec l’esthétique villageois. Nous raconterons les récits de nos victoires et nos échecs et nous voudrions avoir vos conseils pour notre suite.

La terrasse (Auberge du Jardin)

Sous forme d’atelier collaboratif, les participant(e)s seront invité(e)s à échanger sur les divers outils qui peuvent être utilisés par les militants écologistes ainsi que par la population afin de contribuer à la protection de l’environnement. La conférencière présentera également de multiples outils accessibles afin d’alimenter la discussion et de partager le plus de moyens d’action possibles avec les personnes engagées dans une lutte. Le but serait également de répertorier ces leviers d’action, afin qu’ils soient dévoilés sous forme de répertoire et qu »ils puissent servir lors de nos luttes. Nous pourrions par exemple les ajouter aux fichiers du groupe Facebook VIRAGE – On jase de transition! et à l’infolettre de Virage. Avec la conjoncture actuelle sur le plan politique, les protecteurs du vivant ont besoin plus que jamais de diversifier leurs stratégies d’action.

Le parc de la Croix

Le parc de la Croix

Comment on instrumentalise l’urgence climatique pour privatiser notre énergie.

Regardons ensemble comment l’urgence climatique est actuellement instrumentalisée pour accélérer un développement éolien qui privatise notre énergie.

Réfléchissons à la manière de reprendre le contrôle d’une filière énergétique en train de nous échapper.

Il faut rêver l’éolien comme on a rêvé les barrages, mais cette fois, en respectant les peuples et les territoires.

Pour une transition juste et équitable, il est indispensable de faire tourner le vent. Nous devons :
• Passer d’une filière qui divise à un développement qui unit et engage les populations.
• Rétablir les priorités d’une vraie transition : efficacité et sobriété.
• Assurer des mécanismes démocratiques pour une véritable acceptation.
• Avoir la volonté d’évaluer les nuisances avec lucidité pour des normes dignes de confiance qui respectent les territoires, les citoyens et les écosystèmes.

Objectifs
-Outiller les citoyens pour comprendre les enjeux et participer aux débats.
-Démystifier les discours promotionnels et les risques réels.
-Proposer des alternatives de développement respectant les communautés et l’environnement.

La terrasse (Auberge du Jardin)

Face à une extrême droite en pleine montée, une crise climatique qui s’aggrave de jour en jour et un futur incertain, le HUB souhaite avec cet atelier réfléchir aux rapports que les groupes et mouvements d’extrême droite entretiennent avec la question de la crise climatique. Que ce soit dans leur manière d’instrumentaliser le déni climatique et le sentiment de crise pour gagner en influence ou les liens directs qu’ils entretiennent avec les industriels fossiles, les mouvements d’extrême droite gagnent à être analysés depuis une perspective écologiste.

Appuyée par un travail de recherche entamé l’été dernier, cette discussion nous permettra de parler de fascisme-fossile, de pétro-masculinité, de pétro-nationalisme, et on cherchera à comprendre comment la question de l’énergie et du climat complexifie les rapports de classe, de genre et de race qui permettent l’apparition de tel mouvement.

La Gousse- Espace détente

Animé par Ariane Beaudin, cet atelier invite les participant·es à explorer la notion de «théorie du changement» (TOC) dans un contexte personnel. Il met l’accent sur la «curiosité radicale» comme moteur pour poser des questions profondes et aller à la racine des choses. Cet atelier est une invitation à réfléchir aux rôles que chacun·e peut jouer dans le monde et d’engager un changement guidé par des choix personnels et des convictions profondes.

Les notions clés explorés en cours d’atelier
Théorie du changement (TOC) : comprendre comment formuler une vision de changement qui nous permet de nous ancrer dans des actions porteuses de sens.
Joie militante : ressentir une satisfaction amplifiée de réaliser ensemble bien plus que ce qui serait possible individuellement.
Curiosité radicale : explorer en profondeur et aller à la racine des choses en se posant des questions essentielles.
Danser entre les échelles : agir sur les différentes dimensions qui nous constituent — individuelle, locale, collective — en partant des curiosités et des valeurs qui nous animent et nous positionnent dans le monde.

Le pré fleuri (Auberge du Jardin)

Nous sommes le Collectif Hautes Études Post-Croissance (HEPC), un groupe anticapitaliste qui milite au sein même d’une école de commerce: HEC Montréal. Cette conférence sera l’occasion de vous partager une courte histoire du Collectif, une présentation de notre position, de notre expérience en tant qu’étudiant.e et militant.e et de notre campagne de mobilisation toujours en cours.

Ps. Nous ne sommes pas des comptables

Le Parc de la Croix

Dans cette discussion, nous survolerons l’histoire de la désignation en 2007 du territoire de Manicouagan-Uapishka (RBMU), sur la Côte-Nord, en tant que Région de biosphère de l’UNESCO.

Cette reconnaissance est le fruit d’une grande collaboration entre des partenaires en apparence opposés qui partageaient pourtant une vision commune : devenir une région modèle de développement durable. Nous aborderons quelques exemples de projets qui illustrent bien la réalité distincte de ces régions dites «ressources».

Le Léz’arts

Après une brève présentation sur ce qu’est la transition intérieure, nous nous offrons un espace de réflexion et de dialogues sur les interstices, intersections et bases communes entre transition intérieure et militantisme. Des sous-groupes mettront en images, sous forme schématique ou symbolique, les différents liens et rapports qu’ils y voient. Ces schémas nous guideront pour notre réflexion collective.

Le pré fleuri (Auberge du Jardin)

Cet atelier s’appuie sur les données des rapports intitulés « Portrait de l’activité protestataire au Québec » pour les années 2023 et 2024. Ceux-ci, produits par le Collectif de recherche Action Politique et Démocratie à l’aide d’une recension médiatique, visent à rendre visible dans l’espace public l’action politique protestataire sur le sol québécois. Nous aborderons les liens entre les mouvements sociaux et les médias en nous penchant, dans un premier temps, sur la médiatisation de l’activité protestataire à partir de la littérature académique sur le sujet. Cela permettra de discuter des défis et opportunités rencontrés par les groupes militants dans leur relation avec les médias. Dans un deuxième temps, nous présenterons les faits saillants des rapports sur l’activité protestataire. Cela permettra d’esquisser le portrait des différentes luttes actives dans les régions québécoises et leur évolution à travers le temps. Finalement, nous traiterons plus en profondeur de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean en comparant quelques luttes marquantes en matière d’environnement depuis la fin des années 1970. Chacune de ces trois parties donnera lieu à des discussions pour partager des expériences, des observations et des outils entre personnes participantes.

Le Collectif de recherche Action Politique et Démocratie est une équipe interdisciplinaire soutenue par le Programme de soutien aux équipes de recherche du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture. Il regroupe des professeur·es et des étudiant·es de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université de Montréal, de l’Institut national de la recherche scientifique et de l’Université du Québec en Outaouais.

La terrasse (Auberge du Jardin)

Dans un monde où l’égalité des genres reste un combat inachevé, Femmes Géantes donne vie à trois figures féminines inspirées de récits issus des quatre coins du globe. À travers la co-création de marionnettes géantes, cet atelier explore les oppressions vécues par les femmes et les résistances qu’elles opposent. En manipulant ces colosses de papier et de tissu, nous ferons résonner leurs histoires, amplifiant les voix de celles qui luttent chaque jour pour la justice et l’égalité. Une expérience collective pour incarner la solidarité et tisser des ponts entre les combats féministes d’ici et d’ailleurs.

La gousse – Espace détente

L’atelier « Résister et reconstruire – Enjeux LGBTQ+ » propose un espace de réflexion collective sur les forces qui nourrissent notre résistance et les pratiques qui renforcent nos communautés.

À travers une démarche participative, les personnes présentes seront invitées à explorer leur rôle dans les dynamiques de résilience communautaire.

L’atelier se conclura par une méditation guidée, afin d’ancrer les échanges dans une pratique de recentrage et de bienveillance.

Le Pré Fleuri (Auberge du Jardin)

La terrasse (Auberge du Jardin)

Vous souhaitez rencontrer de nouvelles personnes à Virage? Ça tombe bien, cette activité ludique facilitera les connexions avec d’autres participant-e-s pour que vous puissiez agrandir votre réseau de personnes engagées pour transformer la société!

La Zone FLEM (12-18 ans)

Activité ludique sous forme de discussion pour sensibiliser les jeunes à la déconstruction de genre et l’inclusion. Nourriture et boissons sur place !

Scène principale

Scène principale

Scène principale

Aréna Roberto Lavoie

Aréna Roberto Lavoie

Le parc de la Croix

La transition énergétique a déplacé l’énergie fossile vers l’énergie éolienne, solaire et minière, apportant une pression inédite sur le territoire québécois dont la taille demeurera la même. Les conflits sont inévitables, à moins que nos institutions prennent davantage charge de la planification du territoire, c’est-à-dire d’offrir des moments de réflexions du meilleur usage territorial en fonction des besoins de la population et du territoire à long terme, notamment ses limites écologiques. La session visera à démystifier notre planification territoriale actuelle, d’identifier les lieux possibles pour prendre part au débat territorial et de réfléchir aux réformes nécessaires pour des décisions territoriales plus porteuses, moins discrétionnaires.

Le Pré fleuri (Auberge du Jardin)

Nous rêvons d’un Québec plus juste et plus viable, mais aussi plus autonome : nous voulons prendre soin de nos interdépendances, réapprendre à fonctionner ensemble, développer nos solidarités et reprendre le contrôle de notre avenir. C’est aussi un Québec qui revoit son modèle économique pour le définanciariser, le démarchandiser et le démocratiser. Et qui en profite pour respirer et remettre la culture et les liens au cœur de notre vie. 

Le collectif vise deux grands objectifs en 2025 : poursuivre le dialogue et s’organiser, et faire connaître le mouvement de nos objectifs. 

RDV au Monde Enchanté de mon enfance (rue du Quai)

Venez vivre un moment où le temps est suspendu. Un parcours qui relie art et connexion à la nature, pour reconnecter à vos sens et à ce qui fait sens. Un parcours en 4 étapes inspiré du Travail Qui Relie, une approche d’écopsychologie pratique.
Le parcours sera animé le X à telle heure mais des indications seront laissé sur place afin que les festivalier.es puissent le vivre au moment où iels auront besoin de se ressourcer.

Auberge du Jardin

Léz’Arts

Nous aimerions parler du parcours singulier qu’Écotone a vécu depuis ses débuts, notamment en ce qui a trait au fait de privilégier la recherche artistique hors du cadre non productiviste (1), dans sa capacité à rallier différentes communautés ensemble (2) et à travers des projets d’occupations transitoires (3).

Fondé en 2018 en financé légèrement depuis 2021, la plate-forme a pu soutenir plus de 150 artistes en résidence depuis sa création. Ces résidences de recherche artistique ont pour optique de permettre aux artistes de creuser leur démarche d’artiste, sans réfléchir à la production d’une oeuvre quelconque. Cela créé un contexte propice à l’émancipation du soi tout autant qu’à se réapproprier son agentivité. Comme les artistes souffrent principalement de ce système d’exploitation basé sur la logique capitaliste, nous avons voulu nous extraire de ce champ compétitif de la diffusion pour nous concentrer sur ce qui habite les artistes : leurs valeurs, leurs ambitions, leurs désirs. En se découvrant mieux elleux-mêmes, iels peuvent transformer leur entourage et ainsi créer des cercles vertueux.

Nous avons également créés de nombreuses activités récurrentes depuis 2022 qui ont permis de rallier différentes communautés ensemble qui ne se seraient pas forcément rencontrés autrement : un Incroyable Salon du Zine (gratuit pour les exposant.es et recevant des cercles de discussion permettant de comprendre la sphère indépendante du zine), Cité ouverte (des soirées de performance in situ dans la Cité des hospitalières) ou encore des soirées de courts-métrages expérimentaux. Ces activités amène des publics variés de tous âges et d’horizons très différents. Cependant, nous ne faisons que très peu de publicité pour attirer du public et les gens viennent quand même. Nous avons compris avec le temps que nous avons une réputation d’être un lieu accessible (dans plusieurs sens du terme), bienveillant et toujours à l’écoute des gens qui nous écrivent. Avec ces activités, et sans pencher trop dans la logique de la diffusion, nous permettons aux artistes de s’approprier un lieu dans lequel nous évoluons depuis bientôt 3 ans : la Cité des hospitalières en transition, à Montréal.

Ce qui nous amène à parler de notre dernier point : notre parcours à travers des projets d’occupation transitoire pour sortir l’art des lieux habituels et élitistes de productions artistiques. Depuis notre création, nous avons occupé : un espace commercial abandonné dans la station de métro Longueuil (2018), un ancien espace de manufacture à Pointe-aux-Trembles (la Courtepointe – 2021) ainsi que la Cité des hospitalières, un ancien couvent ayant appartenu à la congrégation des Soeurs de St-Joseph (depuis 2022). Nos activités se déroulent en général avec peu de techniques. Notre particularité réside dans le fait de miser sur l’intelligence collective en offrant un espace aux artistes pour qu’iels puissent se l’approprier selon leur terme, et non selon ceux normalement imposé par des institutions. Nous n’avons pas de compte à rendre à personne, de par notre indépendance, et nous nous basons sur des valeurs de bienveillance, d’écoute active, de partage de connaissance et de considérer nos espaces comme des  »communs ». Notre petite équipe permet une grande flexibilité, ainsi nous nous donnons la chance de prendre des risques de proposer de nouvelles idées d’une année à l’autre, de nous engager dans des partenariats transdisciplinaires avec des lieux non artistiques (et en collaborant notamment avec des chercheur.es en sciences sociales pour nos résidences d’artistes).

L’un des co-facilitateurices d’Écotone (Thomas Duret) a déjà participé à Virage en 2018 et en 2023 comme public. C’est son expérience de festivaliers qui lui a donné envie de proposer de parler du parcours d’Écotone, car il pensait que la mission de l’organisme pourrait bien s’insérer dans une table ronde commune pour parler des enjeux qui entourent le développement des communautés.

MOTS CLÉS: espace de transition, écoute active, démarche artistique, anti-discrimination, accompagnement, communautés, savoirs transversaux, convivialité, non-productivité, repos, friche, intelligence collective, art permaculturel.

La Gousse – Espace détente

Le Parc de la Croix

Se questionner sur les rapports au territoire est devenu central dans les mouvements écologistes. Nombre de luttes écologistes se déploient localement, sur un territoire et contre un projet précis. Contre Ray-Mont Logistiques dans Hochelaga, contre Northvolt en Montérégie, contre la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda, contre le Port de Montréal à Contrecoeur, contre GNL-Québec au Saguenay, contre Stablex à Blainville… la liste est longue et s’allonge de jour en jour.
Opposant une écologie de l’absence à une écologie de la présence, le zine Rattachements, conclu « Ce qu’il faut rétablir, ce n’est pas le climat, mais notre attachement au monde. » Comment cet attachement se manifeste au sein d’une lutte territorialisée comme celle portée par Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM au terrain vague d’Hochelaga? Entre aménagement ou ménagement du territoire, quelles tensions et relations au territoire se confrontent et se déploient dans une lutte écologiste territorialisée?

La Pré fleuri (Auberge du Jardin)

La multiplication de zones protégées paraît intuitivement être une solution attrayante et efficace à l’érosion de la biodiversité, or ça n’a rien d’évident. L’histoire de la création des premiers parcs en Amérique montre qu’elle a plutôt servi un projet colonial. Revenir sur cette période permet de mieux réfléchir à ce que nous voulons vraiment quand nous demandons à ce que des paysages soient protégés.

La Gousse – Espace détente

Cet atelier explore l’impact des hormones sur la vie des femmes en conjuguant les approches féministes et d’empowerment. La première partie aborde les hormones, leur rôle dans le cycle de vie des femmes, et l’influence des perturbateurs endocriniens, tout en présentant des maladies hormonales. La deuxième partie explore les quatre phases hormonales du cycle menstruel, comparées à des saisons, et des symptômes liés aux déséquilibres hormonaux, notamment le syndrome prémenstruel et la périménopause. Les participant.e.s auront l’occasion d’échanger sur les stratégies individuelles pour gérer ces symptômes, tout en discutant des luttes collectives pour garantir un accès à un suivi de qualité au sein de notre réseau public de santé.

Le Quai

En utilisant à la fois le grandiose du fjord et la simplicité des mots, Marie-Andrée Gill vous accompagne pour approprier le langage universel de la poésie.

Le Quai

Sauter du bout du quai dans le Fjord du Saguenay c’est une tradition à Petit-Saguenay ! Tu peux pas venir pis pas l’faire.

Le Quai

Lors de cet atelier, Ces voix-ci guideront les participants dans un cercle de chant. À partir d’une proposition vocale improvisée (quelques notes répétées, des paroles, un langage inventé, etc.), les participants seront d’abord invités à joindre leur voix. Puis graduellement et s’ils le souhaitent, ils pourront créer leur propre proposition vocale.

Quelle que soit ta voix, que tu chantes ou pas, cet atelier t’offre le plaisir de chanter en toute liberté. Cette pratique enseigne l’écoute, la co-création et le lâcher prise. Elle contribue à aller au-delà des freins que nous pouvons avoir à chanter sans partition, et à être dans l’instant, en pleine conscience.

Ces voix-ci, ce sont six passionnés d’impro vocale qui chantent ensemble depuis
plusieurs années.

Le Parc de la Croix

Résister et fleurir, c’est le désir de préserver des espaces verts en friche et de leurs usages libres et la création d’un parc-nature, et contre les projets destructeurs industrialo-portuaires et routier dans notre quartier. Petites et grandes victoires, écueils, déceptions, célébrations : comment naviguer à travers les gains partiels et rester mobilisé.e.s pour poursuivre la lutte ?

Le Pré fleuri (Auberge du Jardin)

Cet atelier se veut un moment de réflexion collective sur les futurs d’une agriculture post-capitaliste.

Comment dépasser à la fois les conséquences désastreuses des fermes de l’agro-industrie dévorante et les blocages auxquels font face les petites fermes alternatives qui essaient de survivre ? Quoi détruire ? Quoi construire ?

Pour essayer de répondre à ces questions, l’atelier se déroulera en trois parties. La première partie, plus théorique, présentera les outils de l’écologie sociale afin d’explorer les liens entre pratiques sociales et matérialité. Ce sera aussi l’occasion de revenir sur deux modèles agricoles antagoniques, mais présentés tous deux comme des voies de transition socio-écologique possible. L’agriculture numérique, dernier avatar de l’agriculture industrielle, multiplie robots et autres drones dans les champs, avec la promesse que les algorithmes permettront d’automatiser et d’optimiser la production. Contresens écologique et danger social, cette voie est pourtant celle défendue par un certain nombre d’instances intergouvernementales et nationales. À l’autre bout du spectre, les petites fermes en agroécologie défendent des pratiques en rupture avec l’agriculture industrielle ancrées dans des imaginaires parfois révolutionnaires. Elles se heurtent cependant à la réalité du contexte capitaliste qui ne peut pas être dépassée par une simple multiplication de ce genre d’initiatives. À partir de ces constats, la deuxième partie de l’atelier se fera en petits groupes et consistera à appliquer les outils présentés sur les différents modèles agricoles. Cet exercice cherche à mettre en lumière la manière dont les choix politiques influencent le rapport entre la mise en place d’infrastructures et l’organisation socio-écologique sur le long terme. Enfin, la dernière partie sera consacrée à la rétribution en salle pleine des idées et réflexions de chaque petit groupe.

Plus que de simples concepts théoriques, les outils de l’écologie sociale peuvent devenir des outils de compréhension stratégique pour les luttes à venir.

Le Léz’Arts

Comment rendre compte des sensibilités qui co-habitent sur un territoire donné ? Présentation du projet de Cartographie sensible réalisée en collaboration avec Maude Vien, étudiante à la maîtrise en art de l’UQAC sous la direction de Mathieu Valade, le mouvement du Grand Dialogue et le Laboratoire sur les gouvernances alternatives (LAGORA). Elle sera suivie d’une activité de co-création avec le matériel capté à la chute de la Chaudière, sur la réserve faunique Ashuapmushuan. Cette recherche en cartographie sensible active différente approche de concertation liant les arts, la mobilisation citoyenne et l’autodétermination. Maude Vien interroge les enjeux environnementaux par le biais de l’expérience construite dans le but de dresser un portrait des sensibilités au territoire du Saguenay Lac-Saint-Jean Nitassinan. Face à une « crise du sensible », cette recherche examine nos perceptions et nos interactions avec notre environnement et la manière dont ce lien est construit, subjectif et en perpétuelle redéfinition.

La Gousse – Espace détente

Écologie: système fait de parties, toutes interreliées.
Déviante: nouvelle, qui défie la norme.

Cet atelier de jeu par le mouvement ouvre un espace-temps d’expérimentation pratique de nouveaux modes de coexistence. Il nous révèle notre rapport au corps, au moment présent, à notre pouvoir d’action et à l’affect de nos actions sur un système de relations. Mettre en pratique la conscientisation de nos agentivités individuelles élargit nos compréhensions du geste et des incidences du geste sur les autres. Le jeu nous rappelle le monde social et le mouvement de nos corps devient métaphore des dynamiques de pouvoir sociétales.

Nos corps occupent une place centrale dans la lutte vers des futurs plus éthiques et écologiques. Détenant sa propre intelligence et ses propres modes d’intégration et d’assimilation d’information, le corps apprend et enregistre grâce à l’expérience. Si nos gestes répétés au quotidien s’imprègnent dans le corps, cet atelier propose de tracer de nouveaux chemins, élargir nos vocabulaires gestuels et choisir de manière plus consciente les manières dont nous voulons agir et interagir face aux systèmes qui existent en nous et autour de nous.

Une posture écologique s’impose…

Dans le cadre de cet atelier, je vous propose d’approcher le mouvement comme outil de recherche sociale, une étude de la relation. Comment les individus sont-ils lié·es les un·es aux autres, à la terre et à soi ?

*Le titre de l’atelier s’inspire du livre ‘Écologies déviantes’ du journaliste français, engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, Cy Lecerf Maulpoix. L’atelier n’est pas une incarnation des propos du livre, mais plutôt une déviation, une réinterprétation, par le jeu et le corps.

Le Parc de la Croix

Les Héros et Héroïnes du Monde d’Après est une Partie II de la Fresque des Nouveaux Récits imaginée par Benoît ROLLAND DE RAVEL. Elle est centrée sur l’outil de l’Ikigai que l’on découvrira au fur et à mesure de l’expérience, ainsi que sur le voyage du héros de Joseph Campbell. L’expérience est dédiée aux personnes qui s’interrogent, à titre personnel, sur la façon dont ils souhaitent contribuer à l’accélération de la transformation écologique et sociale. Cet atelier peut être exigeant sur le plan personnel. Il nécessite une certaine disponibilité intérieure et une ouverture à l’introspection. De plus, des aptitudes en écriture sont un plus.

Le Pré fleuri (Auberge du Jardin)

Quelles sont les tendances et les tensions qui façonnent d’ores et déjà le Québec de 2040? Le prospectiviste Philippe Gauthier décrira les douze variables dont il se sert pour étudier les trajectoires possibles et les points d’inflexion à surveiller. Il montrera ensuite comment on peut utiliser cette méthode pour décrire l’évolution vraisemblable d’une région ou d’une industrie et l’aider à développer sa résilience.

La terrasse (Auberge du Jardin)

Je vous invite à découvrir un procédé photographique ancien qui mettra en valeur notre flore. Tu as le goût de créer, alors viens te joindre à cet atelier de cyanotype !

Le Léz’Arts

À l’aide de plusieurs médiums de dessin (crayons de bois, pastels, feutres) et de différents exercices d’introduction aux couleurs, les participant-e-s seront invité-e-s à dessiner à partir de l’observation et l’interprétation de leur entourage.

Le pré fleuri

À venir.

La terrasse (Auberge du Jardin)

Scène principale

Scène principale